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Guy Debord et Gil Wolman
Avec Estelle Lesage, Frédéric Fachéna, Pauline Hauswirth, Etienne Parc, Emilie Paillard, Stéphane Gombert, Xavier Tchili, Mirabelle Rousseau Régie générale Esther Silber Mise en scène Mirabelle Rousseau
Dans ce texte de 1956, Guy Debord et Gil Wolman présentent et détaillent les usages possibles du détournement. Poursuivant la recherche des surréalistes et des dadaïstes sur le montage et la dissociation visuelle et auditive, ils nous incitent à expérimenter les diverses manières de mixer le texte et l’image. La première partie du spectacle raconte les tentatives et l’échec du théâtre à prendre en charge cette théorie du détournement. Puis, nous vous invitons à nous suivre dans une promenade parisienne, une dérive dans laquelle nous traverserons plusieurs situations.
« Tous les éléments, pris n'importe où, peuvent faire l'objet de rapprochements nouveaux. Les découvertes de la poésie moderne sur la structure analogique de l'image démontrent qu'entre deux éléments, d'origines aussi étrangères qu'il est possible, un rapport s'établit toujours. S'en tenir au cadre d'un arrangement personnel des mots ne relève que de la convention. L'interférence de deux mondes sentimentaux, la mise en présence de deux expressions indépendantes, dépassent leurs éléments primitifs pour donner une organisation synthétique d'une efficacité supérieure. Tout peut servir. » Mode d’emploi du détournement Guy Debord et Gil Wolman
ᐳ Festival Re ! : média 2.1.10, Confluences, Paris, février 2010
Production Compagnie T.O.C. | Résidence de création au Collectif 12 | Avec le soutien de Confluences et d'ARCADI