Née en 1869 en Russie, exilée aux États Unis a 16 ans, Emma Goldman y fait l’expérience de l’esclavage industriel et devient une activiste anarchiste. Elle se rapproche des milieux socialistes de New York et parcourt l’Amérique pour faire des conférences et essaimer sa pensée politique. Droit à la contraception, émancipation des femmes, droits des homosexuels, Emma est de tous les combats. Elle défend le droit des travailleurs à l’auto-défense. Considérée comme l’une des plus dangereux agitatrice d’Amérique selon le fbi, elle est expulsée d’Amérique en 1919 et part pleine d’espoir pour la Russie soviétique où la nouvelle politique économique de Lénine est à l’œuvre, et d’où elle repartira avec ses rêves brisés deux ans plus tard. Apatride, elle erre entre l’Angleterre, l’Allemagne et trouve refuge en France dans les années 1930 où elle écrit son autobiographie, “Living my life”, fresque historique et monument de la littérature anarchiste, dont le spectacle est adapté. A la fin de sa vie, elle soutient les Républicains Espagnols et les prisonniers politiques russes. Elle meurt à Toronto en 1940.
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